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Meeting de l’UPR au centre culturel El menzeh VI du 19.02.2011

Arrivée sur place à 15 heures pile, Mr Lotfi M’raihi le fondateur de l’UPR (Union Populaire Républicaine) était là, un retard d’une demi-heure s’imposait pour attendre les retardataires. A 15h35 Mr L. M’raihi a donné son mot d’ouverture de la séance. Il a également invité les présents à une minute de silence en mémoire des martyrs de la révolution et de tous ceux qui ont donné leurs vies pour la libération de la Tunisie bien avant la révolution.

 

 

Mr L.M’raihi a expliqué les raisons qui les ont conduits à fonder ce parti, en s’appuyant sur sa croyance que l’activité politique est un devoir que porte chaque individu envers la nation. Il explique aussi le sens de l’appellation « révolution des jeunes » selon lui, disant que cette révolution a mis fin au régime patriarcal.

Le fondateur du parti reconnait l’implication de tout le monde dans la continuité de l’ancien régime, à différents degrés, en expliquant qu’il y a des personnes qui étaient directement liées au régime, d’autres profitaient implicitement de ce qui se présentait, d’autres s’opposaient au régime mais se sont mis à l’écart craignant la perte de leur liberté comme cela a été le cas d’une minorité insignifiante.

Il insiste également sur la vigilance par rapport au gouvernement présent.

Pourquoi la création du parti UPR ?

Pour commencer, Mr L.M’raihi insiste sur l’absence de toute intention d’occuper un poste politique (député, ministre…) et que son initiative est venue suite aux situations déplaisantes qu’il ne cesse de constater sur le terrain politique du pays.

Il exprime aussi son mécontentement face à la précipitation de certaines personnes à mener des campagnes électorales dès leur arrivée en Tunisie.

Il est aussi déçu du niveau du débat qui a eu lieu jeudi 17 février sur France 24, regroupant des représentants du gouvernement et des partis de l’opposition, et qui étaient incapables de rappeler le PIB du pays.

Il a exprimé également son désaccord avec le modèle islamiste, de gauche, le libéralisme absolu et le socialisme.

Mr L.M’raihi invite justement à la création d’un parti qui correspond et ressemble au modèle Tunisien.

Avant de passer à l’autre partie de la séance, il met le point, encore une fois, sur l’incapacité du gouvernement à prendre une réelle position contre les dépassements existants.

Apport du parti

Je cite le programme de l’UPR sous forme de points :

  • Démocratie participante.
  • Gratuité du secteur de la santé.
  • Gratuité de l’enseignement.
  • Economie mixte : libérale + intervention de l’état dans les grands investissements.
  • Transport : promouvoir le transport public, chaine de trains et de bus… confort et sécurité.
  • Culture : enrichir la production culturelle, mettre en œuvre une stratégie de développement culturel et encourager la production tunisienne.
  • L’armée : mixité de l’armée, rendre l’armée professionnelle ou ce qu’on appelle armée de métier.

Il invite à parler du programme avec plus de détails et de manière plus développée dans d’autres rencontres, vu la contrainte du temps.

La 4ème république

Mr L.M’raihi explique qu’il n’encourage ni le régime parlementaire ni le régime présidentiel. Et qu’il est pour une 4ème république (tel est le modèle en Italie), qui repose sur l’élection des députés, et ces derniers désignent le président.

La critique qu’il apporte à ce modèle est le risque d’instabilité.

Il explique aussi que les ministères de l’intérieur, des affaires étrangères et de la défense ne sont pas soumis à l’autorité du président.

Le fondateur du parti parle aussi de la répartition du pays en 5 zones. Chaque zone comprend des régions connues par leurs ressemblances en matière d’activités et d’intérêts. Il explique aussi que dans chaque zone il y a un parlement, dans chaque parlement il y a un représentant qui s’occupe de communiquer directement avec le parlement national.

Les zones sont divisées (à peu près) comme suit :

  1. Tunis, Bizerte et Nabeul
  2. Jendouba, Kef, Silana et Beja
  3. Mahdia Kairouan, Monastir et Sousse
  4. Sfax, Sidi Bouzid, Gafsa et Kasserine
  5. Gabes, Touzeur, Medenine et Tataouine.

Pour conclure, je fais part de ma joie de cette découverte, de mon respect au fondateur du parti Mr Lotfi M’raihi qui a fait preuve d’extrême ouverture d’esprit et d’une maîtrise parfaite de ses idées. Je suis très enthousiaste par rapport à cette nouvelle expérience et j’espère qu’elle suivra parfaitement la ligne qu’elle s’est tracée.

2 replies on “Meeting de l’UPR au centre culturel El menzeh VI du 19.02.2011”

merci pour l’article 🙂
je suis d’accord sur plusieurs points seulement l’exp italien je le trouve pas réussit il faut l’éviter.
Je suis pour un semi présidentiel fort.
sinon par rapport à la répartition oui je ss d’accord vu que c proche de ma vision qui est pour un Etat fédéral.
l’essentiel est d’établir un régime selon le contexte tunisien un modèle tunisien inspiré certes des expériences des pays “centenaire”en démocratie, mais c notre propre modèle.

diviser le pays en 5 zones homogenes c’est une bonne idee mais c est à étudier davantage. En aucun cas sfax,kassrine et gafsa puissent faire part de la meme zones ils n ont pas de point en commun!

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