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Le GReC, Groupe de Réflexion Citoyenne de l’ADFE (Association Démocratique des Français à l’Étranger) a organisé une conférence suivie d’un débat le Samedi 19 Février 2011 à l’auditorium de l’Institut National d’Agronomie de Tunisie. Le thème de la conférence a été “L’eau dans le monde. Gestion, gouvernance et géopolitique. Application au cas de la Tunisie”.
Le conférencier, Larbi Bouguerra, ancien professeur à la faculté des Sciences de Tunis, et ancien directeur de recherche associé au CNRS. Il a aussi collaboré avec Le Monde Diplomatique.
Après une longue introduction d’une des membres du GReC sur l’ADFE, le GReC et la position de l’association par rapport aux évènements qu’était en train de vivre la Tunisie (voir extrait sonore ci-après), la parole fut donnée au conférencier.
Introduction à la conférence par le GReC:
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M. Larbi Bouguerra a repris certaines caractéristiques inhérentes à l’eau, en mettant l’accent sur les aspects économiques et politiques de sa gestion. Il a défendu entre autre la non privatisation du secteur de production et de distribution de l’eau, vu la plupart des mauvaises expériences qui en ont été faites dans le monde (développé ou sous développé).
L’extrait sonore suivant reprend la totalité de l’intervention du conférencier:
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Lors du débat qui a suivi la conférence, la solution du dessalement des eaux de mer a été entre autre discutée, le conférencier exprimant ses réticences par rapport à cette solution qui, selon lui, consommerait trop d’énergie, et du coup accélèrerait l’effet de serre qui cause lui même la diminution des quantités disponibles d’eau potable.
L’extrait sonore suivant reprend les interventions faites lors du débat:
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Si cette conférence nous a permis d’accéder à certains éléments clés des décisions politiques qu’on serait amenés à avoir ou à revoir dans notre politique actuelle nationale ou régionale en matière de gestion de la production et de la distribution de l’eau, nous sommes restés sur notre faim quant au cas de la Tunisie. Il est vrai que l’orateur avait annoncé de prime abord ses connaissances limitées sur le cas tunisien, mais l’on aurait souhaité apprendre les chiffres de production, de distribution et d’accès à l’eau en Tunisie, et aussi connaître les choix tunisiens et leur implications en matière de politique dans ce domaine.